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  امتحانات جهوية مصححة في الفرنسية لأولى باك

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مُساهمةموضوع: امتحانات جهوية مصححة في الفرنسية لأولى باك    امتحانات جهوية مصححة في الفرنسية لأولى باك Emptyالإثنين نوفمبر 19, 2012 10:27 am

امتحانات جهوية مصححة في الفرنسية لأولى باك



<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" width="100%"><tr><td colspan="2">


Texte:
Ma
mère se leva pour se préparer. Elle changea de chemise et de mansouria,
chercha au fond du coffre une vieille ceinture brodée d'un vert passé,
trouva un morceau de cotonnade blanche qui lui servait de voile, se
drapa dignement dans son haïk fraîchement lavé.
C'était, en vérité,
un grand jour. J'eus droit à ma djellaba blanche et je dus quitter celle
de tous les jours, une djellaba grise, d'un gris indéfinissable,
constellée de taches d'encre et de ronds de graisse.
Lalla Aïcha éprouva toutes sortes de difficultés à s'arracher du matelas où elle gisait.
J'ai
gardé un vif souvenir de cette femme, plus large que haute, avec une
tête qui reposait directement sur le tronc, des bras courtes qui
s'agitaient constamment. Son visage lisse et rond m'inspirait un certain
dégoût. Je n'aimais pas qu'elle m'embrassât. Quand elle venait chez
nous, ma mère m'obligeait à lui baiser la main parce qu'elle était
chérifa, fille du Prophète, parce qu'elle avait connu la fortune et
qu'elle était restée digne malgré les revers du sort. Une relation comme
Lalla/Aïcha flattait l'orgueil de ma mère.
Enfin, tout le monde s'engagea dans l'escalier. Nous nous trouvâmes bientôt dans lame.
Les
deux femmes marchaient à tout petits pas, se penchant parfois l'une sur
l'autre pour se communiquer leurs impressions dans un chuchotement. A
la maison, elles faisaient trembler les murs en racontant les moindres
futilités, tellement leurs cordes vocales étaient à toute épreuve; elles
devenaient, dans la me, aphones et gentiment minaudières.
Parfois je
les devançais, mais elles me rattrapaient tous les trois pas pour me
prodiguer des conseils de prudence et des recommandations. Je ne devais
pas me frotter aux murs: les murs étaient si sales et j'avais ma superbe
djellaba blanche,je devais me moucher souvent avec le beau mouchoir
brodé pendu à mon cou, je devais de même m'écarter des ânes, ne jamais
être derrière eux car ils pouvaient ruer et jamais devant car ils
prenaient un malin plaisir à mordre les petits enfants.
- Donne-moi la main, me disait ma mère.
Et cinq pas après:
- Va devant, tu as la main toute moi
Je
reprenais ma liberté mais pour un temps très court. Lalla Aïcha se
proposait de me guider dans la cohue. Elle marchait lentement et tenait
beaucoup de volume. Un embouteillage ne tardait pas à se former. Les
passants nous lançaient toutes sortes de remarques déplaisantes mais
finissaient par se porter à notre secours. Des bras inconnus me
soulevaient du sol, me faisaient passer par-dessus les têtes et je me
trouvais finalement dans un espace libre. J'attendais un bon moment
avant de voir surgir de la fou)e les deux haïks immaculés. La scène se
renouvela plusieurs fois durant ce voyage. Nous traversâmes des rues
sans nom ni visage particuliers. J'étais attentif aux conseils de mes
deux guides, je m'appliquais à me garer des ânes, butais inévitablement
dans les genoux des passants. Chaque fois que j'évitais un obstacle, il
s'en présentait un autre. Nous arrivâmes enfin au cimetière qui s'étend
aux abords de Sidi Ali Boughaleb. J'esquissai un timide pas
d'allégresse.

La boite à merveilles. A. Sefrioui.


I. Onestions de Compréhension
1) Présentez brièvement l'auteur et son roman
2) Situez le passage dans l'œuvre.
3) « C'était, en vérité un grand jour».
Pourquoi le narrateur parle-t-il d'un grand jour ?
4) Le narrateur et sa mère éprouvent-ils le même sentiment à l'égard de Lalla
Aïcha ? Justifiez votre réponse par des expressions tirées du texte.
5) La mère du narrateur et son amie Lalla Aïcha ne se parlent pas de la même façon
à l'intérieur de la maison et dans la rue. Illustrez mieux cette constatation en
complétant le tableau suivant:


A l'intérieur de la maison
Dans la rue

6)La de******ion de Lalla Aïcha faite par le narrateur est-elle valorisante ou
dévalorisante ? justifiez votre réponse par des expressions tirées du texte.
7) Pourquoi certains termes sont-ils écrits en gras?
Identifiez la figure de style dans la phrase suivante:
«J'attendais un bon moment avant de voir surgir de la foule les deux haïks immaculés ».
9) Relevez les termes relatifs au champ lexical de la foule.


11- Production écrite:
Sujet: Il y a sûrement une personne qui a produit sur vous un effet. Faites d'elle une de******ion physique et morale.





Réponses

I. Compréhension


1)
C'est Ahmed Sefrioui, un écrivain marocain d'expression française. Il
est né à Fès en 1915 de parents berbères. Il est séduit depuis son
enfance par l'école française qui l'a beaucoup marqué. Il a occupé
plusieurs fonctions dans l'administration publique. Son premier roman
fut « Le chapelet d'ambre ». il est mort en 2004. « La boîte à
merveilles» est son roman autobiographique dans lequel il retrace
le parcours d'une vie simple d'un enfant né dans la médina de Fès. .
2) Ce passage est situé juste après le retour du petit enfant « Sidi Mohammed» du
Msid. C'était un mardi. A la maison, il a trouvé sa maman malade, elle soufrait


d'une migraine. Son amie Lalla Aïcha est venue lui rendre visite.
3) Le narrateur parle d'un «grand jour », car, d'abord il n'irait pas à l'école
coranique où il devait réciter quelques versets de coran, et ensuite, il devait
mettre sa djellaba blanche et partir visiter le sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb.
4) Le narrateur et sa mère m'éprouvent pas le même sentiment à l'égard de Lalla Aïcha.
Au
narrateur, elle inspire un certain dégoût« son visage lisse et rond
m'inspirait un certain dégoût. Je n'aimais pas qu'elle m'embrassât ».
Quant à sa mère, elle aime bien Lalla Aïcha : « une relation comme Lalla Aïcha flattait l'orgueil de ma mère ».

5)


A l'intérieur de la maison


Dans la rue



- elles faisaient trembler les murs...


leurs cordes vocales étaient à toute épreuve.


- Les deux femmes marchaient à tout
petits pas, se penchant l'une sur l'autre
pour se communiquer leurs Impressions
dans un chuchotement.
- elles devenaient aphones et gentiment
minaudières.
6)La de******ion de Lalla Aïcha faite par le narrateur est dévalorisante :
«
cette femme plus large que haute, avec une tête reposait directement
sur le tronc, des bras courts qui s'agitaient constamment. Son visage
m'inspirait un certain dégoût ».
7) Certains termes sont écrits en italique comme djellaba, haïk, mansouria, car ils
sont d'origine arabe.
«l'attendais un bon moment avant de voir surgir de la foule les deux haïks
immaculés ».
il s'agit d'une synecdoque
9) Le champ lexical de la foule: la cohue, un embouteillage, les passants, la foule,


II- Production écrite
Il arrive souvent à l'homme d'être impressionné par une personne qu'il a côtoyée à
un moment de sa vie. Cette impression peut être produite soit par son physique ou par sa personnalité.
C' est justement ce qui m'est arrivé lorsque j'étais au lycée avec une de mes camarades de classe. Elle s'appelait Samira.
Personne
ne pouvait nier sa beauté angélique. Elle n'avait rien à envier aux
reines de la beauté. Elle était d'une taille moyenne, ses cheveux dorés
encadraient son petit visage rond. Son minuscule front, à peine visible,
était recouvert d'une frange tombant sur des sourcils relativement
épais, et d'une courbe presque parfaite.
Des yeux noisettes, dont le
regard perçant, exprime une intelligence rare ce qui lui donnait
beaucoup d'attrait c'était son élégance. Elle avait un goût raffiné dans
le choix des vêtements qui lui allaient à merveille. Elle avait un
choix soigné dans le mariage des couleurs. On dirait une princesse.
Tous
les élèves sans exception, cherchaient son amitié. Personnellement, ce
qui m'attachait à elle, ce n'était pas seulement son physique qui
pouvait inspirer les artistes, mais aussi son moral. Cependant, je n'ai
jamais osé lui dévoiler mes véritables sentiments envers elle, car
personne ne pouvait se permettre de l'aborder sur cette question. Alors,
je me *******ais de l'admirer en silence. Elle était d'une gentillesse
inouie. Par son comportement, elle exigeait le respect de tout le monde;
aussi bien les élèves que les professeurs.
Son altruisme était
remarquable puisqu'elle était toujours prête à rendre service à ses
camarades pour lesquels elle avait un amour innocent. Sa voix joyeuse, à
peine perceptible, déridait et réjouissait les plus taciturnes.
Lorsqu'on
dirait, par mégarde, des choses qui pourraient porter atteinte à la
pudeur, elle rougissait. Elle avait des sentiments nobles et fragiles.
C'était un ange ayant une forme humaine.
A force de m'approcher
d'elle, elle avait réussi à exercer sur moi un effet inde******ible. Son
comportement avait influencé le mien. Je suis redevenu plus sage, plus
indulgent, plus courtois. J'avais acquis des qualités inconnues de moi,
et en même temps, j'ai abandonné mon affreux égoïsme et mon audace
excessive. D'ailleurs, mes parents l'avaient bien remarqué.
En
quittant le lycée, je l'ai abandonnée à jamais. Malgré cela, je garde de
cette personne des souvenirs inoubliables. Je suis, actuellement, dans
l'incapacité d'oublier son image qui ne quitte jamais mon esprit. Je ne
garde d'elle que la nostalgie du bon vieux temps




EPREUVE N° 1

ISMENE: Tu sais, j'ai bien pensé, Antigone
ANTIGONE: Oui
ISMANE: J'ai bien pensé toute la nuit. Tu es folle.
ANTIGONE: Oui
ISMANE: Nous ne pouvons pas
ANTIGONE, après un silence, de sa petite voix.
Pourquoi?
ISMANE: Il nous ferait mourir
ANTIGONE: Bien sûr. A chacun son rôle. Lui, il doit nous faire mourir, et nous,
nous devons aller enterrer notre frère. C'est comme cela que ça été
distribué. Qu'est ce que tu veux que nous y fassions ?
ISMENE: Je ne veux pas mourir.
ANTIGONE, doucement
Moi aussi j'aurais voulu ne pas mourir.
ISMENE: Ecoute, j'ai bien réfléchi toute la nuit. Je réfléchis plus que toi.
Toi, c'est ce qui te passe par la tête tout de suite, et tant pris si c'est
une bêtise. Moi, je suis plus pondérée. Je réfléchis.
ANTIGONE: Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir.
ISMENE: Si, Antigone. D'abord c'est horrible, bien sûr, et j'ai pitié moi
aussi de mon frère, mais je comprends un peu notre oncle.
ANTIGONE: Moi je ne veux pas comprendre un peu.
ISMENE: Il est le roi, il faut qu'il donne l'exemple.
ANTIGONE: Moi, je ne suis pas le roi. Il ne faut pas que je donne l'exemple,
moi.
. . Ce qui lui passe par la tête, la petite Antigone, là sale bête,
l'entêtée, la mauvaise, et puis on la met dans un coin ou dans un trou.
Et c'est bien fait pour elle. Elle n'avait qu'à ne pas désobéir!
ISMENE: Allez! Allez !........ Tes sourcils joints, ton regard droit devant toi et
te voilà lancée sans écouter personne. Ecoute-moi. J'ai raison plus souvent que toi.
ANTIGONE: Je ne veux pas avoir raison.
Jean Anouilh. Antigone



\

I-Ouest ions de Compréhension

1)

A- A quel genre appartient ce texte ?
B- Justifiez votre réponse par trois indices tirés du texte.
2) Situez le passage dans la pièce dont il est extrait en résumant les événements précédents. .
3) Il semble que les deux sœurs partagent un secret. Lequel ?
4) « il nous ferait mourir ? »
- qui désigne - t- elle par « il » ?
5)« C'est comme cela que ça été distribué...»
a- à quel registre de langue appartient cette phrase ?
b- de quelle distribution s'agit-il ?
6) « Moi aussi j'aurais bien voulu ne pas mourir »
a- Antigone, veut elle réellement mourir ?
b- Comment justifiez-vous l'emploi du mode du verbe vouloir »?
7) « Ecoute, j'ai bien réfléchi toue la nuit. Je suis l'aînée. Je réfléchis plus que toi ».
« Ton regard droit devant toi et le voilà lancée sans écouter personne ».
- A partir de ces deux répliques, dégagez les traits de caractère respectifs des deux
sœurs en complétant le tableau suivant:



Traits de caractère
Antigone

Ismène


Antigone répond à sa sœur en exprimant trois refus
a- quels sont ces refus ?
b- que cherche -t-elle d'après ces refus ?
9) « .. ..et puis on la met dans un coin ou dans un trou... »
- quels sens peut-on donner aux mots: « coin» et « trou» ?


II - Production écrite:
Sujet:
Actuellement, les parents se plaignent souvent de leurs enfants. Ces
derniers, à leur tour, reprochent à leurs parents d'être autoritaires
envers eux. Essayez d'expliquer ce phénomène, à partir de votre
expérience personnelle et de vos connaissances, Apportez, si c'est
possible, une solution à ce conflit.</td></tr></table>


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امتحانات جهوية مصححة في الفرنسية لأولى باك
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